Nouvelles représailles
Texte Hanokh Levin
Mise en scène Véronique Widock
Avec Henri Costa, Rémi Creissels,
Irène Lecoq, Nolwenn Le Du
Lumières Pierre Gaillardot
Costumes et accessoires Myriam Drosne
Régie Laurent Nicolas
Aide au jeu vocal Haïm Isaacs
Production Compagnie Les Héliades
Coproduction Itinéraires Bis
Création soutenue par le Conseil Régional d’Ile-de-France, le Conseil Général des Hauts-de-Seine, la communauté de communes de Lanvollon-Plouha (22), la Ville de Colombes (92), la Spedidam, l’Adami et avec la complicité du Bathyscaphe (22)
« Comment c’est vivre ? Comment c’est ? Dites-le nous. »
A la recherche d’un oubli salvateur et d’une fête éternelle, une mini-société de gens ordinaires se croisent et se côtoient dans Nouvelles Représailles. Solitudes, numéros d’esbroufe, conflits de voisinage et quête acharnée de l’âme-soeur les révèlent dans leur humanité fragile. Avides d’une reconnaissance exponentielle, acharnés à débusquer un bonheur qui s’éloigne sans cesse, à l’affût d’une paix improbable, leurs désirs se jouent de leurs nerfs. Faisant preuve d’une énergie inextinguible, ils se débattent pour trouver, si ce n’est une place au soleil, au moins une stratégie pour exister au mieux. Leurs doutes communicatifs nous les rendent absurdes et drôles.
Nouvelles Représailles rassemble une quinzaine de fragments issus des cabarets de Levin. Une musique créée pour un violon amplifié est jouée sur scène. Partie prenante de l’action et de la structure de l’ensemble, la musique n’est pas le liant mais bien le poumon de cette partition singulière. L’écriture musicale est contemporaine, légère et énergique. La proposition scénographique travaille avec le caractère brut du tracé et les notions de densité et de vide. Elle joue avec des éléments délibérément peu nombreux, faisant référence à une salle contemporaine de bal : chaises multiples, tapis à motifs, lustre rétro, rideau de scène. L’espace est propice aux surprises et aux illusions, le sensible comme le spectaculaire pouvant surgir à tout moment.
Se pencher sur nos vies pour y découvrir nos tactiques de replis comme nos rêves les plus illusoires : le portrait risquerait d’être cruel si l’écriture n’était pas avant tout généreuse. Nouvelles Représailles s’appuie sur la jubilation, pour créer un univers incisif et poétique.