Le soldat ventre-creux
Texte Hanokh Levin
Mise en scène Véronique Widock
Avec Axel Petersen, Stéphane Facco,
Vincent Debost, Henri Costa, Christophe Pinon
et Mateo Frey ou Nicolas Couffin
Collaboration artistique Gilles Nicolas
Assistanat à la mise en scène Nolwenn Le Du
Scénographie Eric Mariette
Lumière Pierre Gaillardot
Chorégraphie Geneviève Sorin
Costumes Myriam Drosne
Son Bastien Boni
Production Cie Les Héliades
Coproduction L’Avant Seine / Théâtre de Colombes et Théâtre Simone Signoret de
Conflans Sainte-Honorine
Avec le soutien du Ministère de la Culture / DRAC Ile-de-France du Conseil Régional d’Ile-de-France, de la SPEDIDAM
Après cinq années, Sosie revient de guerre le ventre vide avec pour seul désir retrouver sa femme et son fils. Mais devant la porte de sa maison, un autre lui même l’attend. Ce soldat inconnu s’appelle aussi Sosie, il a le ventre plein, vit dans sa maison, embrasse sa femme et son fils. Sosie a-t-il perdu la mémoire, ou la guerre a-t-elle tout pris de lui jusqu’à son identité? Pour retrouver ses droits, le soldat ventre-creux livrera une bataille hors normes. Le combat naviguera de l’absurde au cruel jusqu’à la farce sous le regard attentif et muet de l’enfant.
Revisitant le personnage de Sosie pour poser la question de l’identité volée par la guerre, le Soldat ventre-creux est une fable politique contemporaine et universelle. Jamais créée en Israël, jouée ici pour la première fois en France, cette pièce métaphorique et lumineuse est l’une des dernières œuvres de Levin.
Le dernier regard de Ventre-creux sera pour son fils. L’enfant est celui auquel Sosie commence à raconter son histoire et dont il ne cessera de chercher la reconnaissance. Dans les yeux des trois soldats, la vision se resserre autour de l’essentiel : l’enfant et sa mémoire. Comment résonne en lui la violence, la lâcheté, la mort ? De quelle façon sa vie, encore emprunte de légèreté, sera-t-elle transformée ou transformera-t-elle l’histoire à venir ? Gracieuse, légère, l’aile sombre et lumineuse de la mort vole au-dessus de nos têtes…